Puits et sourciers au Sénégal

 ohlala un puits en pneus ??? il faut bien faire (et faire bien), avec les moyens du bord...passionant ton post Christian, moi j'y connais pas grand chose mais ça va intéresser du monde. Bravo pour cette belle aventure solidaire  

très interessant
Merci Christian pour ce partage.
christine

 

De bien belles photos, merci Christian.

On voit à la lecture du récit de Christian que notre action pourrait être complémentaire de celle d'autres associations.

Deux essais infructueux jusqu'à présent : Hydraulique sans frontières (pas de réponse à mes messages téléphoniques et écrits) indiquée par Christian, et l'association (j'ai oublié son nom) que Patoune m'a indiquée à la suite du reportage de Yann Arthus Bertrand (pas de réponse non plus).

L'idée reste néanmoins à retenir.

Je pensais qu'au moins l'un d'entre vous allait dire que je ne sais pas communiquer : Synapse tu dors ?

 

Sans vouloir généraliser, il me semble avoir souvent remarqué une chose:
Très souvent à la tête de ce genre d'association il y a une forte personnalité qui "sait tout" et n'apprécie pas beaucoup les idées apportées par les autres, idées qu'il reprend parfois à son compte un peu plus tard d'ailleurs! Façon de garder la main peut être?
Alors, ami Fagus, ne fait pas de complexe sur ton mode de communication, tant mieux pour ceux qui sont preneurs, tant pis pour les autres!

merci a toi christian . Dis moi tu peux me donner le nom de l' association du sud ouest ? .

Salut Didier

Je doit préciser que cette association a tout de même fait de grandes et belles choses au Sénégal, notamment auprès d'écoles et dispensaires, d'après ce que j'ai vu.
On peut critiquer certaines  maladresses sans pour autant dénigrer l'ensemble de leurs actions par ailleurs remarquables.
Rendons à César ce qui appartient à César. 

Réponse en MP

quelle richesse ce serait de mélanger les savoirs des uns et des autres...malheureusement ça ne se passe pas comme ça, la rétention d'informations rend indispensable et donne un pouvoir pour beaucoup, on le voit tous au quotidien, notre monde capitaliste n'arrange rien au partage. Même pour la fabuleuse recette de la tarte au citron meringuée de mamie faut batailler c'est dire !    si les gens ne veulent pas copiner, comme dit Christian alors tant pis pour eux. Ils ont peut-être aussi eu une ou des expériences de ce genre qui se sont mal passées et préfèrent qu'on ne viennent pas les importuner.

A l'initiative de Jeanbou, récemment inscrit sur le forum, un projet de création de puits au Sénégal, en partenariat avec Sourcier du Monde, pourrait avoir lieu en 2020.

On verrait alors se réaliser la mise en commun des compétences de plusieurs associations, ce que nous appelons de nos voeux depuis pas mal d'années.

 

Jeanbou se rendra chez Patoune fin avril, et chez moi début juin.
On vous tiendra informés.

Jeanbou : n'hésite pas à t'exprimer sur ce sujet !

Jean est venu chez moi dimanche 2 juin, et nous sommes d'accord pour concrétiser le projet.

Cela devrait se faire début mars 2020.

Nous allons étudier très attentivement les besoins.

Quand ce sera plus précis, on ouvrira un topic sur le forum

Sur cette photo satellite de la région concernée au Sénégal, pouvez vous localiser la source aux lamantins et éventuellement tracer la provenance de son alimentation.
A savoir que le cours d'eau que l'on voit est le fleuve Siné (affluent du fleuve Saloun) en même temps pouvez vous dire si l'eau du fleuve est salée ou pas à ce niveau.

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Salut Christian,

Peux-tu nous donner une convention pour que nous fassions la même recherche?

Pour un premier jet sur l'ensemble de la photo, il y a de l'eau exploitable c'est un fait mais il y a aussi beaucoup de salinité. 

Bonne soirée.

Alors: le lamantin est un mammifère d'eau douce, malheureusement en voie de disparition en  Afrique, hors à cet endroit l'eau du fleuve est salée ( du moins en partie) 
Si des lamantins vivent à cet endroit on peut supposer qu'il y a une arrivée d'eau douce en provenance des terres ???

Je sais, c'est un peu compliqué à comprendre, dans les terres avoisinantes il y a une nappe importante, dont la particularité est que en profondeur l'eau est salée, alors que la couche supérieure est constituée d'eau douce, environ 2 à 3 mètres d'épaisseur.
Avec le réchauffement climatique la période des pluies est de plus en plus courte, si bien que, en fin saison sèche le niveau de la nappe est de plus en plus bas, il n'y a plus d'eau douce dans les puits, on a atteint le niveau de l'eau salée. (pas bon pour les lamantins basés sur le fleuve…)

Dans cette configuration complexe, il n'est pas évident de trouver la bonne convention.

voici un lien vers une vidéo qui explique exactement la méthode utilisée au Siné Saloun dans la région de Samba Dia.
Les puits que j'ai pu voir sont fait exactement comme ça.

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Quel boulot !
Raison de plus pour ne pas se tromper d'emplacement

Christian :

Ce serait bien s'il existait un outil simple, permettant de sonder le sol, avant de faire un puits ...

Un outil simple… oui j'avais ce qu'il fallait… le problème c'est la nature du terrain, si c'est du sable, (voir même des coquillages à certains endroits) le forage s'effondre ,il faudrait alors tuber au fur et à mesure que l'on creuse. et si c'est de l'argile tel que l'on voit sur cette vidéo, c'est dur comme du pisé, et en s'approchant du niveau de la nappe il y a une couche d'agglomérat dur comme du béton, un genre de poudingue je crois, 20 cm, 50 cm, 1 m? il faudrait un marteau piqueur.

J'avais bien étudié tout ça lors de mon passage dans la région.
 
D'ailleurs j'avais observé plusieurs puits de 2 m de diamètre, avec seulement un perçage de cette couche de poudingue, de 20, 30 ou 50 cm au milieu par lequel l'eau remontait.
Les moyens sont tellement limités que la travail se fait à la pioche et barre à mine.


Voici le plan d'un coffrage que j'avais fait pour un client.


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